Les besoins du cheval au pré ??

Publié le par ¤ DOP ¤

Vaste question que j’essaie de débrouiller en ce moment pour le confort de ma futur petite tachée … (promis ca fera l’objet d’un prochaine article des que la vente sera finalisée)

Et oui le passage de cavalière de cheval de club et proprio de pouliche en pré ca se prépare…

 

Déjà pq pré ?

Car à 19 mois pour moi elle a bien le temps de connaître le box, le box c’est le confort du cavalier et pas forcement du cheval or comme de toute façon je ne vais pas la monter avant un petit bout de tps pas besoin de privilégier mon confort ;)

 

Plusieurs critères sont donc à prendre en compte pour satisfaire un maximum tous les besoins vitaux de nos dadas:



 

§         Le pré :
Le cheval sera instinctivement plus à l’aise dans un endroit ou il a une vue dégagée donc non boisée, qui lui permette-en tant que proie- de mieux surveiller les alentours Evitez autant que possible les prés humides, gras et glissants favorisant les entorses n'est jamais drôle à soigner.

 

§          La taille :
Critère important car il va répondre à 2 besoins fondamentaux de nos équidés : la nutrition et l’exercice

En liberté, le cheval se déplace constamment pour chercher sa nourriture et manger suffisamment pour satisfaire ces besoins métaboliques. Il faut donc compter un pré d'un hectare par cheval. Un pré doit être riche en plantes comestibles et nutritives

Trop petit le déplacement du cheval risque de le transformer en pataugeoire même si au niveau de certaines zones la boue est inévitable (porte d’accès, abris etc.…) Mieux vaut limiter ces zones car la boue est très inconfortable pour les pieds du cheval.

Dans un pré clos, le cheval broute et rebroute sans cesse les espèces végétales qu'il préfère laissant se développer d'autres plantes et les boude une fois qu'elles sont hautes.

De plus, il piétine l'herbe et répand ses crottins un peu partout.

Donc même si le pré est grand, ce dernier peut, à force, s'appauvrir surtout l'hiver où l'herbe ne pousse presque pas et durant les périodes de sécheresse. Lors de ces périodes, il peut s’avérer indispensable de complémenter en foin et/ou en grain

L'idéal est de disposer de trois prés clôturés à l’intérieur de l’hectare, de façon à pouvoir établir un cycle sur trois mois pour que les chevaux puissent quitter la pâture piétinée et souillée pour de la nouvelle herbe. Les zones broutées peuvent ainsi se régénérer (voir convenir à d'autres espèces qui ne mangent pas les mêmes plantes)

 

§         L’eau :
Un cheval boit de 20 à 40 litres d’eau par jour et parfois plus. Sa soif varie selon les conditions climatiques (température, vent, humidité, etc.), les efforts qui sont fournis et la nature de son alimentation. Un cheval qui se nourrit d’herbe boit moins qu’un cheval nourri avec des aliments secs, comme le foin, le grain et la paille. Le cheval a besoin d’avoir à sa disposition et à volonté, une eau propre et claire, à température ambiante. Il vaut mieux répartir les points d’eau à différents endroits afin qu’il n’y ait pas d’affrontement entre les pensionnaires du pré et que celui à la plus forte personnalité ne s’approprie le tout..


 

§         Bien manger:
Cette activité occupe le cheval jusqu’à 16 heures par jour lorsqu’il est en liberté.

En général, ils préfèrent l'herbe rase. Les plantes coriaces ou moins savoureuses ne les intéressent pas et poussent librement. Une fois qu'elles sont hautes, les chevaux ne les mangent pas. Lors des hivers rigoureux, ces heures augmentent en raison des besoins énergétiques qui eux aussi augmentent pour lutter contre le froid. Le cheval va donc brouter quasi continuellement.

Cette nécessité est aussi liées aux caractéristiques de son appareil digestif : son intestin de petite taille n’est pas prévu, contrairement aux ruminants, pour stocker de la nourriture en grande quantité. Cela lui impose donc de prendre des repas plus petits et plus nombreux.
 

 

§          L’abri...
Indispensable pour protéger de la chaleur, du froid, du vent des intempéries, ou encore des insectes. Mais

pour que le cheval en profite pleinement il faut veiller à ce qu’il ne soit pas trop exposé au vent pour ce faire, il doit être fermé sur 3 cotés et correctement orienté et la vue ne doit pas être obstruée.  Pour ce qui est de la taille, le minimum est un espace individuel de 3MX4M lui laissant ainsi la place de se coucher.

Ensuite, si le cheval n’est pas seul, il est recommandé que l’abri comporte des cloisons laissant ainsi sa place à chacun sans risque de lutte de pouvoir.

  

§         Donc complément ou pas complément ?:

Un cheval au pré peut nécessiter d’être complémenté en alimentation notamment en période hivernale. Nécessité qui devient absolue si le pré est inferieur a 1Hectar / cheval. S’il dispose d’une surface d’au moins un hectare, il doit être changé régulièrement de parcelle. Notamment, Il faut veiller à ce qu’il ait du fourrage.

Si des compléments en grain s’avèrent nécessaires l’idéal est d'installer une ou plusieurs mangeoires dans l'abri. Si cela n'est pas possible, ne pas déposer les céréales ou les granulés sur le sol, ils seront gaspillés et l'ingestion de terre ou de sable peut provoquer des coliques. Préférer donner la ration dans un seau large que l'on peut placer au centre d'un pneu pour qu'il ne soit pas renversé. Choisir un seau sans anse, pour éviter que les chevaux ne risquent de se prendre les pieds dedans. Comptez un seau par cheval. Eloignez les seaux des uns des autres pour que les chevaux ne se battent pas et ne tentent pas de voler la nourriture de leur voisin. Tout comme l’eau il vaut mieux penser à répartir les différents endroits afin que le dominant ne s’approprie tout.

Une pierre à sel afin de compenser les éventuels manques en sels minéraux.

Pour un cheval qui travaille régulièrement, ne pas oublier que quand il broute, le cheval coupe l'herbe avec ses incisives et l'écrase longuement avec ses molaires donc fournit des efforts importants. Autre soucis, il ne peut avaler en peu de temps assez d'herbe pour compenser sa dépense énergétique. C'est pourquoi un, même s'il dispose d'une pâture riche, doit recevoir des aliments énergétiques tels que des céréales ou des aliments complets et du foin. Penser à adapter constamment les rations : en fonction de l’âge, s'il fait froid, si le pré et sec, si le cheval travaille d'avantage ou semble fatigué, s'il maigrit ou s'il grossit, si de nouveaux compagnons sont introduits sur la pâture... Mais attention toute variation doit être progressive.

Un cheval au pré doit être surveillé régulièrement : camouflé par son poil d'hiver, il peut maigrir rapidement donc vérifier régulièrement en passant la main sur ses épaules, ses côtes et ses hanches ou mesurer tous les mois son tour de poitrine au niveau du passage de sangle avec une ficelle à ballot.

 

§          Un animal grégaire…

Un cheval qui reste tout seul risque de déprimer. Les chevaux sont des animaux grégaires qui ont besoin d'être en présence d'au moins un de leur congénère. Donc même si le gentil propriétaire va le voir tous les jours plusieurs heures, s’il est seul au pré il va de s'ennuyer. Son besoin de sécurité et la nécessité de pouvoir fuir expliquent souvent des comportements que nous trouvons aberrants dans des situations jugées insignifiantes pour l’homme. Le besoin de sécurité est l’une des bases fondamentales de la psychologie du cheval. Aussi, il va trouver son salut dans la fuite ou par sa présence au sein d’un troupeau car le troupeau lui assure donc une sécurité. La solitude, pour un cheval en liberté, est néfaste pour son équilibre physique et mental. Par exemple pour dormir, le cheval ne trouvera jamais vraiment le repos dont il a besoin seul. En liberté, un cheval ne prend le repos que lorsqu’il se sent en sécurité et cette sécurité lui est assurée par la surveillance faites par les autres chevaux du troupeau restés éveillés. D’ailleurs, jamais à l’état naturel, la totalité du troupeau ne se trouve couché ou au repos en même temps.

 

§          Couverture pas couverture ?

Pour la mauvaise saison, une chemise imperméable respirante très fine peut être mise en permanence. Après tout dépend du cheval s’il est frileux de son âge et en fonction du temps dans la journée…

 

§         Un peu de confort aussi pour le cavalier : Il est évident que tes affaires si le pré est au milieu de nul part, cela risque de creer des problèmes pour ramener toutes les choses essentielles, affaires de monte et de pansage dont le gentil proprio a besoin pour s’occuper convenablement de son petit dada.



ET ENFIN CA N’EST PAS PARCEQU’ON A ESSAYER DE PENSER A PALLIER A TOUT CES BESOIN QU’IL FAUT OUBLIER SON CHEVAL EN PRAIRIE ! UNE VISITE QUOTIDIENNE EST INCONTOURNABLE.

 

Publié dans Le Cheval...

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